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Kinésithérapeute

Le kinésithérapeute est spécialiste de la rééducation motrice, il intervient auprès de personnes atteintes de troubles musculosquelettiques, respiratoires, cardiovasculaires ou encore psychomoteurs. A partir d’un diagnostic d’un médecin et de l’examen des radiographies, puis de son examen clinique, le kiné décide du traitement à mettre en pratique : massages, exercices et mouvements pratiqués par le patient sous son contrôle. Ce travail, réparti sur la durée du traitement, permet de corriger de mauvaises attitudes. Son champ d’intervention est très large : maladies neurologiques, traumatologie, affections rhumatismales, traitement des troubles de l’équilibre, de l’incontinence urinaire et fécale, cancérologie, traitement des affections respiratoires et cardio-vasculaires, des troubles de la déglutition, rééducation pédiatrique… La plupart des kiné travaillent en libéral, seul ou avec des associés dans un cabinet privé. Mais il peut aussi exercer dans des hôpitaux, centres de rééducation fonctionnelle, les maisons de retraite ou Ephad, les établissements thermaux.

Il intervient également dans le domaine sportif en cas de traumatisme musculaire, par exemple, (remise en forme, relaxation, massage).

Les qualités requises

Le kinésithérapeute doit avoir une bonne capacité d’écoute, être patient et surtout avoir un excellent contact humain. Car si vous choisissez d’évoluer au sein du milieu hospitalier, vous serez amené à travailler en équipe et ainsi de côtoyer des médecins, infirmiers, psychologues, assistantes sociales etc. Il est donc important d’aimer le contact humain et d’être à l’aise au contact des autres.

Le kinésithérapeute doit aussi avoir une bonne résistance physique car il travaille le plus souvent debout et produit des efforts physiques prolongés.

Parmi les patients que vous serez amené à recevoir, certains souffriront d’un traumatisme du à un accident ou à une chute, d’autres se plaindront de douleurs « inexpliquées ». Il est alors essentiel, en tant que kiné, d’être à l’écoute de ces personnes et d’être empathique.

Le salaire

En début de carrière, le masseur-kinésithérapeute gagne un salaire souvent compris entre 2 000 et 2 500 euros bruts par mois. Plus que l’ancienneté, c’est souvent le nombre de patients qui permettra d’atteindre des rémunérations plus attractives. En tant qu’indépendant, le masseur-kinésithérapeute n’est pas totalement libre de fixer le montant de ses honoraires. Il doit se soumettre à un tarif conventionnel prévu par la sécurité sociale. Pour un profil confirmé, la rémunération peut être comprise entre 3 000 et 3 500 euros bruts par mois. Plus ce type de professionnels est recherché à l’endroit où il travaille, plus il aura l’opportunité d’obtenir un revenu attractif. Certaines zones comme les déserts médicaux sont donc propices à un niveau de rémunération élevé.

Les études pour devenir Kiné à la FMMS de l’Université catholique de Lille

Afin d’exercer le métier de Kinésithérapeute il est indispensable d’obtenir le Diplôme d’Etat de masseur-kinésithérapeute. Pour accéder à la formation de Kinésithérapeute il faut effectuer soit :

Licence Accès Santé (LAS)
Licence en Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives (STAPS)

L’étudiant poursuit ensuite 4 ans au sein d’un Institut de Formation en Masso-Kinésithérapie (IFMK).

À la FMMS de l’Université catholique de Lille, l’accès aux études de santé s’effectue via 2 LAS :

Nous proposons 5 places en Kiné en 1ère année pour chacune des LAS. Pour poursuivre des études de kiné dans l’un des 2 IFMK Lillois ou dans celui de Berck-sur-Mer, vous devez suivre des enseignements complémentaires aux Unités d’Enseignements de la Licence Sciences pour la Santé Accès Santé. Les cours se déroulent à l’Université de Lille.

Évolution professionnelle

Spécialisation clinique : les kinésithérapeutes peuvent choisir de se spécialiser dans un domaine spécifique : kinésithérapie sportive, la rééducation neurologique, la pédiatrie, l’orthopédie, la kinésithérapie respiratoire, la rééducation vestibulaire, etc.

Pratique privée : ils peuvent créer leur propre cabinet privé ou de rejoindre une clinique privée.

Enseignement et recherche : ils peuvent devenir professeurs dans des écoles de kinésithérapie, enseigner des cours théoriques et pratiques, superviser des stages cliniques et mener des recherches dans des domaines spécifiques de la kinésithérapie.

Kinésithérapie du sport : ils peuvent se spécialisent dans la kinésithérapie du sport, travaillant avec des athlètes amateurs ou professionnels pour prévenir les blessures, améliorer les performances, faciliter la récupération après une blessure et fournir des soins sur le terrain lors d’événements sportifs.