« Universalisation » plutôt que « inclusion »

Depuis la loi du 11 février 2005 qui donne une définition précise du handicap, l’Université Catholique de Lille n’a eu de cesse d’améliorer l’accès aux études supérieures des étudiants atteints d’un handicap ou d’une maladie invalidante. Le cadre législatif et règlementaire au niveau national ne cesse d’évoluer dans une société de plus en plus inclusive.

Pour notre seule faculté de médecine, maïeutique (hors campus humanicité), les étudiants en situation de handicap sont de plus en plus nombreux chaque année à se déclarer. Pour illustration, nous sommes passés, en 4 ans, de 38 étudiants à 84 étudiants (toutes filières). Ce sont des étudiants en majorité présentant un handicap invisible (ex : troubles DYS, troubles de l’attention, handicap psychique, …), mais aussi porteurs de maladies invalidantes (ex : diabète, asthme, maladie de Crohn…). En France, 80 % des personnes handicapées ont un handicap invisible. C’est sensiblement la même proportion dans notre faculté. En plus d’être difficile à vivre, les handicaps invisibles ne sont pas reconnus en tant que tel, ce qui peut engendrer une réelle détresse psychologique pour nos étudiants.

En tant qu’enseignants vous avez la possibilité aussi de contribuer à la réussite de ces étudiants.

Comment ? En veillant à la mise en page de vos cours tout simplement. C’est très simple et cela ne requiert pas un investissement trop important de votre temps :

bonnes pratiques : format A4, police ARIAL, taille 14, interligne 1,5, phrases actives, marquer les contrastes le cas échéant. A éviter : l’italique, ne justifiez pas les paragraphes, éviter les phrases avec une négation.

Cette mise en page conviendra à tous. C’est ce que l’on appelle l’universalisation.

Merci de votre attention. Isabelle Flamen, référente Mission Accueil Handicap

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